médecine chinoise

LE KIWI

Le Kiwi, Mi Hou Tao

 Le Kiwi ou « groseille de Chine », Mi Hou Tao, 獼猴桃 est encore appelé « poire du macaque », ou encore Yang Tao, « souris végétale ».

Nous allons voir que c’est le fruit idéal à prendre après les fêtes.

Ce fruit est originaire du centre de la Chine, où il était considéré comme une plante médicinale à part entière, qui poussait uniquement à l’état sauvage.

« Sa domestication » et sa culture à une grande échelle a débuté au début du siècle.

En passant par la Nouvelle-Zélande, Mi Hou Tao a pris le nom de Kiwi, oiseau typique de ces contrées.

C’est ce qui a amené certains à dire que « le Kiwi est un oiseau ridicule qui pond des œufs poilus et verts à l’intérieur ».
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LA MANDARINE

La Mandarine, Ju Zi.

 La mandarine se nomme Ju Zi 桔子 en chinois. Son nom latin est Citrus Reticulata. C’est un fruit originaire d’Extrême Orient (Chine-Viet Nam) très proche de l’orange.

On la cultive depuis plus de 3000 ans. Sa chair sucrée est très parfumée et est l’une des moins acides des agrumes.

Mandarine nous rappelle la couleur de la robe de soie des mandarins chinois, d’où son nom. Le mandarinier a fait son entrée en Europe grâce aux Portugais, et plus précisément en Provence vers les années 1800, soit 400 ans après l’orange. Elle a été cultivée à grande échelle en Algérie à partir de 1850.

Nous connaissons tous un hybride sans pépins de ce fruit : la clémentine (citrus clementinus). Ce fruit a été obtenu par croisement dans les années 1900 par le père Clément, moine près d’Oran en Algérie. Il existe aussi la tangerine qui a une écorce plus foncée et qui se pèle aussi plus facilement.

Ce fruit aux mille vertus est considéré comme un trésor en Chine. Il reste au centre de très nombreuses festivités lors du Nouvel An chinois.

C’est le grand fruit pour prévenir les rhumes et grippes saisonnières. C’est donc un fruit à consommer prioritairement en fin d’automne et à  l’entrée de l’hiver.

Saint Exupéry a dit : « Il est, derrière le petit mur, une patrie de mandariniers et de citronniers où sera reçue ma promenade. Cependant nul n’habite en permanence ni l’odeur des citronniers, ni celle des mandariniers, ni le sourire ».

Un zeste de sourire dans ce monde de stress : « Une petite mandarine rentrant tard le soir s’adresse à sa maman orange : Je suis sortie avec un joli citron. Comme j’étais pressée, il a eu un zeste déplacé et maintenant j’ai peur d’avoir des pépins ».

Que dit la médecine chinoise ?

La mandarine est de nature Fraîche et de saveur Douce-Acide.

La nature fraîche permet de refroidir sans excès le corps, d’éliminer la chaleur et de favoriser modérément la circulation de sang et d’énergie dans l’organisme.

Les organes méridiens où vont se diriger principalement ses effets sont ceux :

    • Des Poumons,
    • de l’Estomac.

Ces actions principales sont de:

    • Régulariser le Qi, l’énergie.
    • Tonifier la Rate et l’Estomac.
    • Favoriser la production de liquides organiques.
    • Dissoudre le Tan et les mucosités.

*Ju Zi, la mandarine est excellente quand on présente de la toux avec des mucosités jaunâtres, épaisse et collante liée à la présence de « chaleur », d’inflammation du Poumon. C’est aussi un antitussif et un expectorant.
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LE COING

Le Coing, Wen Po

Le coing, Wen Po 榅桲  en chinois est le fruit du cognassier, Cydonia oblonga.

Cet arbre relativement petit (5-7m) et pouvant atteindre une grande envergure (4-6m) est originaire du Moyen-Orient.

Déjà relatées dans certains compendiums de pharmacopées chinoises, les vertus de son fruit sont connues depuis plus de 4000 ans.

Les Grecs antiques connaissaient déjà ce fruit sous le nom de « Pomme de Cydon ». Ils pensaient que ce fruit pouvait éloigner les mauvais esprits. C’était aussi un symbole d’amour  et de fertilité.

Chez les Romains, c’est son huile essentielle qui était utilisée pour fabriquer certains parfums.

C’est un arbre qui pousse principalement dans des climats de type méditerranéens, en Espagne, en Grèce, au Portugal.  En Italie, on le connaît sous le nom de « pomme cotonneuse ».

Introduit en Provence au début du XVe siècle, il connut très rapidement une grande popularité. Dans le Sud-Ouest, les cognassiers servaient à délimiter les parcelles des terres agricoles.

Comme les poires, le coing contient des amas de cellules « pierreuses » donnant à leur chair une consistance granuleuse.

Ce fruit, qui arrive à maturité en fin d’automne, possède comme nous allons le voir une grande action de tonification de l’énergie de la Rate qui, rappelons-le, est le chef d’orchestre de la digestion du bol alimentaire en MTC.
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LE PIGNON DE PIN

Le Pignon, Song Zi

Le pignon de pin ou Song Zi 松子 en chinois est la graine du pin. On l’appelle encore « noix du pin ».

C’est la graine qui pousse sous chaque écaille du cône ou de la pomme du pin parasol. La récolte se fait entre octobre et mars, lorsque le soleil permet l’ouverture des écailles de la pomme de pin.

Une fois « décortiquée », la graine est blanc nacrée. Selon la théorie des signature, elle s’apparente de par sa couleur au Poumon.

Cette graine est connue et consommée depuis le paléolithique en Europe et en Asie. En Amérique, sont très tôt cultivés par les Amérindiens. Les Romains et les Grecs pensaient que ces graines étaient aphrodisiaques, surtout quand elles étaient consommées le soir avant de se coucher avec du miel et des amandes.

Connue en Chine depuis des millénaires, dans de très nombreux compendiums de pharmacopée, cette graine était considérée comme un aliment de longue vie.

Saviez-vous que l’ancêtre du nougat apparut au Moyen Âge, sous forme de friandise à base de pistache, de pignons et de sucre ?

La pomme de pin qui nous donne ces si délicieux pignons est un symbole très ancien connu de toutes les grandes traditions : celui de la glande pinéale auquel est associé le troisième Œil.

Pendant le siècle dit « des Lumières », on s’en servait pour traiter les phtisies, forme de tuberculose.

Nous allons voir qu’en médecine chinoise, Song Zi, le pignon est un produit très important pour agir sur la toux sèche, mais aussi sur certaines formes de constipation.
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LA GRENADE

LA GRENADE, SHI LIU

La grenade est un fruit originaire d’Iran. C’est un des fruits les plus anciens, appréciés pour ces multiples vertus thérapeutiques et préventives comme nous allons le voir.

En chinois, on l’appelle Shi Liu 石榴. C’est un des grands fruits de la pharmacopée chinoise, en particulier la « peau de grenade séchée », Shi Liu Pi.

La grenade est le fruit du grenadier (Punica granatum) de la famille des Lythracées.

Ce fruit, en forme de pomme, passant avec le temps du vert au rouge orange, doit être considéré comme un cas limite de baie puisque la pulpe n’est pas charnue, mais elle n’est pas filandreuse non plus. Son diamètre peut atteindre 15 centimètres et elle est divisée par de nombreuses parois. Chaque grenade est composée d’exactement 840 graines, chacune entourée par un sac de jus sucré et acidulé.

On en retrouve sa trace dans les temps les plus reculés.  Dans la tombe d’un haut fonctionnaire égyptien de l’époque de Ramsès IV, on a retrouvé des grenades comme offrandes funéraires.

La racine, l’écorce et la peau bouillie étaient utilisées jusqu’au Moyen Âge comme vermifuge même contre les vers solitaires.

Considérée comme un des fruits du paradis, la grenade est utilisée en pays d’Islam dans la médecine arabo-musulmane. Dans l’ouvrage « at-tibb an-nabawi » de l’auteur Ibn al-Qayyim al-Jawziyya, littéralement « la médecine prophétique », l’écorce de grenade est notamment utilisée pour traiter le diabète et le cancer ! 
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